J’ai composé une complainte pour que, par l’effet magique de la musique,
ceux qui l’entendront, puissent vibrer avec elle et qu’elle puisse vous faire savoir que votre liberté à pu être conquise, parce que des hommes et des femmes ont volontairement placé leur liberté dans la balance du destin.
Ce destin a voulu que leur LIBERTE fussent aliénée.
L’aigle nazi les a enchaînés et torturés.
Mes couplets sont dédiés à tous ceux qui ont souffert dans les sinistres bagnes nazis…
Le refrain est dédié à nos Frères qui n’ont pas revu leur terre natale.

1. Par un matin d ‘hiver, nous sommes arrivés.
Dans un train diabolique, aux portes de l’enfer;
Fantômes chancelants. la faim au corps rivée,
Pour nous faire écraser par les portes de fer
Spectres nus, nous allions, sous les coups et la peur,
Vers notre kommando, qui grignotait nos vies;
Mais la fraternité fleurissait dans nos cœurs
Et les Espoirs de Vaincre nous ont toujours suivis.

REFRAIN

T’en souviens-tu AMI, souviens-toi CAMARADE.
Ils s’appelaient Marcel, Abraham ou Yvan.
(2ème refrain : … Helmuth, Grégori ou Clément
(3ème refrain: … Olaf Roberto ou Brian
Ces glorieux compagnons, qui ont nourri le vent,
Quand du crématorium, la noble âme s’évade.

2. Maudite soit la terre qui a griffé nos ombres,
Maudit sois-tu le vent qui a gelé nos mains.
L ‘horreur a trouvé place en nos orbites sombres,
Où l’Espoir dessinait de si beaux lendemains.
Sur la place d’appel, durcie de nos souffrances,
Dans nos haillons rayés, pitoyables troupeaux
En claquant nos galoches. nous pensions à la FRANCE.
Dont la douce senteur collait encore à la peau.

RÉCITÉ

Lors Printemps 45 brodait sa cape verte,
Chérissant dans son cœur la frêle LIBERTÉ
Les chaînes étaient brisées. la Voie était ouverte.
Nous retrouvions enfin notre humaine fierté.

3 – Ces barbelés cruels, étreignant ma jeunesse.
N’ont pu ni bâillonner, ni étouffer ma voix,
Puisque je peux bannir l’ignominieux SS
Qui voulait nous rayer par une simple croix.
Jeunes des Temps Futurs, qui bâtirez des MONDES.
Pensez donc à semer la PAIX dans les Nations,
Pour que plus ne revive, l’odieuse bête immonde,
Qui a vomi ces camps de concentration.

Daniel MORESMAU 58535

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Close Search Window